Amies et amis du houblon, nous sommes de retour ! Aujourd’hui, quelque chose se passe ; aujourd’hui, le monde tremble sur ses fondations ! Aujourd’hui, la Houblonnière de la Chistrée est immensément fière d’annoncer haut et fort son agrandissement !

Le projet ? Une houblonnière d’un hectare et demi à Buzet, gérée selon les principes de l’agroécologie : nous voulons un champ qui soit non seulement productif, mais qui puisse en même temps constituer un refuge pour la biodiversité et la vie du sol – la voilà, la convergence des luttes ! Nous voulons y mettre quelques fruitiers, des haies, des petits fruits, une zone humide, et puis, du houblon, beaucoup de houblon ! 3300 plants y seront plantés dès le mois d’avril de cette année : de quoi aromatiser plusieurs dizaines de milliers de litres de notre douce boisson nationale, rien que ça ! Et c’est un travail d’intérêt public, quand on sait que plus de 90% du houblon utilisé par les brasseries de notre belle nation est d’importation allemande ou américaine ! 

Alors bien sûr, le point crucial, le nerf de la guerre, c’est l’argent ; tout ceci, nous ne pouvons pas le faire seul. Nous avons besoin de vous ! C’est pourquoi aujourd’hui nous lançons notre Appel Public à l’Epargne. Concrètement, les choses sont simples : nous sommes une coopérative, et nous cherchons des coopérateurs. Nous avons besoin de récolter 150,000 € qui seront utilisé pour comme suit :

20,000 € pour la plantation du houblon et pour le maintien de biodiversité dans notre parcelle (arbres, haies, bandes fleuries, …).

30,000 € pour la structure porteuse sur laquelle pousseront les lianes du houblon.

100,000 € pour les outils agricoles que nous devons acheter, et pour ceux que nous construisons nous même (un semoir, une trieuse à houblon, un séchoir à houblon, …).

Vous aimez la bière et souhaitez participer à la relocalisation de la filière du houblon en Wallonie ? Vous voulez participer à la mise en œuvre d’une agriculture productive, écologique, innovante et résolument tournée vers l’avenir ? Vous appréciez les valeurs qui dirigent notre projet ? Voir votre argent rester inutilisé à la banque ne vous procure aucun plaisir ? Alors il ne tient qu’à vous de devenir coopérateur. En faisant l’acquisition d’une, de deux, de cinq ou, de dix ou de vingt parts, vous ferez de ce projet une réalité, et vous deviendrez coopérateur, c’est-à-dire copropriétaire de la coopérative. 

Les parts sont toutes à 100 euro l’unité et, il importe de le préciser, il ne s’agit pas, pour vous, de nous donner de l’argent. Il s’agit d’un investissement, et, à moins d’une faillite dramatique, la somme investie peut être retirée de la coopérative endéans les 3 ans. Tout l’enjeu, c’est que l’argent investi dans la coopérative rende possible la mise en œuvre réelle d’un projet concret ; qu’il serve et que son usage soit en accord avec les valeurs qui sont les vôtres. En outre, cet investissement pourrait vous rapporter gros ! L’argent investi dans le cadre d’un Appel Public à l’Épargne bénéficie en effet du Tax Shelter, ce qui vous permet de déduire 45% de la somme investie de vos impôts. Prendre quatre parts, cela peut donc vouloir dire économiser 180 euros ! Vous ne pouvez cependant pas investir plus de 5,000 € par personne dans le cadre de cet APE. Cette offre est plafonnée à 500,000 € de capital récolté sur une période de 12 mois.

Il nous incombe d’insister : tout investissement comporte un risque. Avant de lancer notre projet, nous avons procédé à une étude de marché, nous avons longuement réfléchi et nous avons établi un plan financier digne de ce nom. Conclusion ? Nous sommes prêts à nous engager dans cette aventure ! Mais personne n’est à l’abri des aléas climatiques, d’une troisième guerre mondiale, ou du crash d’un Boeing 747 dans un champ à Buzet. Aussi, investir dans un tel projet, c’est prendre un risque. Dans le cas d’une coopérative, ce risque est limité au montant de la souscription. 

Alors voilà, nous vous avons tout dit ! Nous espérons que ce projet vous intéressera, qu’il vous semblera, à vous aussi, pertinent et digne d’être mené à bien. Aussi, nous vous saluons bien bas, et nous nous réjouissons, peut-être, bientôt, de planter en votre nom quelques plants de cette magnifique liane qui enchantera prochainement vos papilles ! 

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